A la suite de P. Senge(1991),
nous voulons parler d’une forme
d’organisation qui peut permettre à l’entreprise de tirer profit de la façon la
plus optimale qui soit de la connaissance de ses employés afin d’avoir un avantage concurrentiel :
« l’organisation qualifiante ». Cette forme d’organisation se base
sur les compétences des employés et
est mis en œuvre devant les aléas ou les situations de travail. Toutes fois,
elle demande une certaine autonomie des employés afin de la réaliser. La compétence ici, est la somme des
connaissances de l’entreprise et du savoir-faire de l’employé. Ce qui fait dire
à M. Grundstein(2002) que l’exploitation et
la valorisation des connaissances de l’entreprise dépendent fortement
des savoir-faire de ses employés et de la continuité de leur présence dans
l’entreprise. Cela met en lumière l’idée sous-jacente que le savoir à une
valeur économique, donc peut et doit être traité comme un actif immatériel.
Cependant, les savoir-faire sont difficiles à localiser et ne sont pas toujours
formalisables [M. Grundstein (2002)].
Polanyi(1966)
différenciait deux (2) types de connaissances, celles qui sont explicites donc
que l’on peut exprimer selon un langage quelconque (mots, schéma, métaphores)
et la connaissance tacite, celle qui est difficile à exprimer quel que soit le
langage d’expression et qui est manifeste par : le talon, les tours de main,
la routine -P. Baumard(1996) dit : «c’est ainsi que la personne peut
savoir plus qu’elle ne peut exprimer ou savoir plus qu’elle ne peut
dire »- Ainsi le savoir-faire qui est la connaissance individuelle
d’un employé à également ces deux(2) dimensions, la dimension explicite et la
dimension tacite.
Il sied donc à
l’entreprise de vouloir exploiter ces savoirs-là qui existent en son sein, cela
passe par le fait de se remettre en question et de vouloir découvrir de
nouveaux procédés,… de se mettre ainsi dans une situation potentielle
d’apprentissage continue.
C’est ainsi que nous
voulons partir d’un élément afin d’aboutir à l’organisation qualifiante dans le
cadre des PME. Cet élément est ce que nous avons qualifié : « d’organisation avec qualification».
Nous la
définissons comme le fait pour une entreprise, d’être consciente des
qualifications et compétences dont elle recouvre en son sein et de vouloir s’en
servir afin de tirer un avantage concurrentiel.
En effet, une PME peut
avoir en son sein un certain nombre d’employés détenant un savoir-faire, tant
explicite que tacite. Mais dans le cadre d’une organisation avec qualification,
on développe une culture d’apprentissage donc un environnement de formalisation
et de codification du savoir-faire,
explicite et tacite. Même si ce dernier, n’est pas du tout simple, il
existe bien des moyens et procédés pour aboutir à la codification du savoir
tacite. Il y a également l’expérience qui peut permettre un tour de main qui
différenciera le bien ou le service produit de celui de toute autre personne ou
concurrent (savoir-faire tacite).
Comme nous le montrons
dans la figure 1, la volonté progressiste peut permettre à une organisation
avec qualification d’émerger vers une organisation qualifiante.
Figure
1
Lorsqu’une organisation
arrive à intégrer et à divulguer en son sein le savoir-faire de ses différents
employés et à les transformer en connaissance de l’entreprise, elle se
transforme en organisation qualifiante et cela par le biais d’un apprentissage
organisationnel. Toutes fois le savoir-faire, de par sa nature n’est pas
totalement phagocyté comme connaissance de l’entreprise car le talent permet de
valoriser encore un certain nombre de savoirs, l’expérience par la routine
permet de développer des aptitudes nouvelles, voir des procédés nouveaux,…
c’est pour cela que dans l’organisation qualifiante, il reste encore de la
place pour le savoir-faire tacite et cela est d’autant plus important que c’est
le canal par lequel l’entreprise peut se redécouvrir, se réinventer et explorer
des pistes nouvelles de connaissances et procédés.
Remarque :
Nous n’avons pas pris ici, l’influence de l’environnement externe de
l’entreprise sur son processus de création de connaissance.
« Les
savoirs constituent la spécificité de l’organisation, … et c’est là que réside
désormais la clé de la compétitivité
des organisations » soulignait Tarondeau(1998). Comme vu plus haut, on
fait donc appel à la notion de
différenciation du produit qui est une clé majeure pour un avantage
concurrentiel. La notion de compétitivité ici, met en lumière une nouvelle forme de concurrence et
donc de partage des parts du marché et par extension la survie même de
certaines organisations, surtout ceux qui se trouvent dans des secteurs à
faible taux d’inertie des clients.
Un environnement qui se
base sur trois (3) piliers, la culture de l’organisation, son mode de
fonctionnement et l’outil technique de support (Balmisse et Meignan, 2008) est
nécessaire à la mise en place d’un management de connaissances et ces trois (3)
éléments précités sont fondamentaux pour arriver à mettre en place une
stratégie de management de connaissances au sein de l’organisation. Toutes
fois, il ne s’agit pas d’un chamboulement total, mais d’une volonté
progressiste. Un dirigeant peut déjà viser un changement de la culture de son
entreprise pour permettre à ce que l’environnement soit plus propice à
l’expression des savoir-faire, afin de détecter cela, de le formaliser et de le
partager pour l’inclure comme connaissance de l’entreprise. Cela permet d’un
point de vu de gestion de ressources humaines, à l’employé de se sentir utile
et comme participant à un objectif commun. Il se sent reconnu et la
rémunération n’étant pas que pécuniaire, cela est un vrai facteur de motivation
et pour les employés et pour l’équipe dirigeante. Le style de management
milieu-haut-bas (Nonaka et Takeuchi, 1997) est l’un des styles de management le
plus approprié pour ce genre d’activité au sein de l’entreprise qui vise la
création de connaissances.
C’est en vertu de cette
volonté progressiste que la PME va mettre en place une stratégie afin de partir
de « l’organisation avec
qualification » à « l’organisation
qualifiante ».
Le rôle de coordination
assumé par le détenteur du savoir-faire
est déterminant dans ce genre d’organisation, car il permet une
requalification des employés, une restructuration de l’organisation du travail
et même pour ceux qui veulent aller plus loin, de l’organigramme et surtout des
meilleurs performances pour l’entreprise.
Mots clé :
compétence, compétitivité, performance, organisation.
Remarque : cet article est une réédition de l’article
intitulé : management des connaissances –suite-
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